ValrĂ©asLes animations de fin de semaine Par Le DauphinĂ© LibĂ©rĂ© - 09 aoĂ»t 2022 Ă  18:28 - Temps de lecture : Pour lire la suite, abonnez-vous : PlancinĂ©ma : le Vaucluse veut jouer les premiers rĂŽles ! Avec Explore Vaucluse, prenez vos sorties en main. Toutes les actualitĂ©s . Ă  venir S'abonner. Jouer Pause. Article prĂ©cĂ©dent Article suivant. Sorties nature . PlongĂ©e au cƓur de la nature. 24 aoĂ»t. Ă  09H00 . Piolenc 84420 Piolenc . Culture, MusĂ©e d'Histoire Jean Garcin 39-45 l'Appel de la LibertĂ© . La CarteCadeau Escape GamePour vous ou pour offrir, pour dĂ©couvrir notre mission dĂšs son ouverture !; Mike Horn - Latitude 0Venez parcourir le monde d'il y a 20 ans en assistant Ă  un rĂ©cit inĂ©dit de l'explorateur Mike Horn !Le 4 septembre 2022; BOB DYLAN Bob Dylan revient en Europe et au Royaume-Uni. iL sera sur la scĂšne du Grand Rex les 11-12 et cash. Livres PubliĂ© le 13/09/09 mis Ă  jour le 08/12/20 Partager Franz Bartelt n’est pas sĂ©rieux. Heureusement. Quand il lit ses propres textes dans certaines tavernes qui font office de librairie, il pouffe de rire. TroisiĂšme envolĂ©e Premier jour aprĂšs les vacances Un classique du retour de vacances, entendu cinquante fois depuis vingt ans. Je le reproduis ici sans en modifier un mot. Dialogue de touristes bronzĂ©s, une vĂ©ritable pĂ©riode d’éloquence, oyez. Au 15 aoĂ»t, on a bouffĂ© Ă  ValrĂ©as. Mais on a bien bouffĂ©. Incroyable, ce qu’on a bien bouffĂ©. En entrĂ©e, j’ai pris une salade de gĂ©siers au chĂšvre chaud. Y en avait comme ça ! T’entends ? Comme ça ! Je me suis mĂȘme dit qu’on n’arriverait pas au bout. Y rigolent pas lĂ -bas, sur le plan de la bouffe ! Ça faisait un repas ! – Tain
 – AprĂšs, y avait une cĂŽte de porc en sauce, avec des herbes et de la crĂšme. Accompagnement de pommes de terre rĂŽties. Mais Ă  volontĂ©. Attention rissolĂ©es dans le beurre. Avec des croĂ»tons Ă  l’ail. À tomber. C’est simple ça fondait. Tu te serais dĂ©jĂ  cru au dessert. Y z’ont le coup lĂ -bas. Une maniĂšre Ă  eux. Incroyable. – Tain
 – La salade. Le mĂ©lange de salades, hein, pas la bĂȘte laitue qui se torchonne dans la vinaigrette, non, lĂ  t’avais l’effort, l’attention, tu sentais qu’ils n’y avaient pas regardĂ©. On a beau dire, mais faut que ça soit gĂ©nĂ©reux aussi, la salade. Y avait de quoi, je te jure. On s’est mĂȘme regardĂ©s tous, les uns les autres, pas habituĂ©s Ă  des trucs pareils dans les Ardennes. On bouffe rien dans les Ardennes, comparĂ© Ă  lĂ -bas, rien du tout. C’est pas trois feuilles d’endive qui peuvent te remplir, non ! Et avec la salade, y avait le fromage, de toutes sortes, mais surtout des fromages de chez eux, Ă©videmment, mais en grande quantitĂ©, j’en pouvais plus, quand t’as bouffĂ© comme ça t’en peux plus, t’en peux plus, j’en pouvais plus, moi j’en pouvais plus, ah, ils font fort, les vaches ! – Tain
 – AprĂšs on a eu la tarte, le cafĂ©, la goutte, tout, vraiment la totale, la totale, on a repris de tout deux fois, parce qu’ils nous ont obligĂ©s et qu’on a pas su refuser, par diplomatie, quand on n’est pas chez soi, hein, mais avec ce qu’il y avait au dĂ©part, c’était assez, c’était mĂȘme trop, mais qu’est-ce que tu veux, dans le Midi, pour que ça soit bien, y faut que ça soit trop, faut que ça soit trop. – Tain
 – Et deux bouteilles de cĂŽtes-du-rhĂŽne chacun, du bon, hein. Mais si tu voulais du rosĂ©, t’avais du rosĂ©. Le rosĂ© bien frais, ça descend tout seul. Si tu le bois en mangeant, t’as rien, rien du tout, mĂȘme pas mal Ă  la tĂȘte, rien, rien, rien. Moi j’ai pris le rouge, parce que sur le porc et sur le fromage, le rouge c’est tout de mĂȘme plus corsĂ©. Moi le rosĂ©, je le vois plutĂŽt sur les salades de riz, sur les brochettes, sur les trucs avec des olives, ah oui ! Et puis, le rouge, lĂ , c’était du grand rouge, pas comme celui qu’on trouve par ici, du vin de pays, du vin fabriquĂ© sur place, avec les raisins des vignes que tu voyais autour, ça avait quasiment un goĂ»t de grand cru, un rĂ©gal, j’en ai jamais bu de meilleur, jamais ! – Tain
 – J’ai oubliĂ© de te dire qu’y avait eu l’apĂ©ro. Le pastis des familles, mon vieux, avec les cacahuĂštes et toutes les petites saloperies. Personnellement, j’y suis retournĂ© trois fois. Le pastis, ça se boit sans rĂ©flĂ©chir. C’est juste un plaisir pour se donner faim. Mais ils avaient laissĂ© la bouteille, hein. Si on avait voulu en reprendre, on Ă©tait libres, y avait mĂȘme pas Ă  demander, c’est comme ça, si t’as besoin tu te sers, y vĂ©rifient pas lĂ -bas, t’es en confiance ! – Tain
 – Cinq heures que ça a durĂ©. Le festin. L’ambiance et tout. Nous, on s’en fichait, c’était les femmes qui conduisaient, on s’était arrangĂ©s avant de partir, parce qu’on savait bien, quoi, tu peux pas dire que tu vas manger Ă  ValrĂ©as et que tu vas rien boire, c’est pas vrai, ça, c’est pas vrai, tu bois toujours un peu, mĂȘme raisonnable, tu bois un peu, alors tu vois bien, mĂȘme si c’est pas trop, trois pastis, deux bouteilles de cĂŽtes-du-rhĂŽne, deux-trois gouttes, t’es bien, je ne dis pas, t’es bien, mais t’es pas en Ă©tat de conduire, si tu te fais choper par les flics, tu y as droit. Moi j’étais bien, clair et tout, mais avec les contrĂŽles, maintenant, tu peux plus faire ce que tu veux. Du coup, comme on conduisait pas, Ă  la fin on s’est commandĂ© une bouteille de chĂąteauneuf. Les femmes, elles disaient ouh lĂ , ouh lĂ , heureusement que vous conduisez pas ! Et nous, on disait puisqu’on conduit pas, on en profite. On en a profitĂ©, je te jure. C’était bon. J’ai jamais vu ça. Jamais. – Tain
 – Et devine combien qu’on a payĂ©, devine, pour tout ce que je t’ai dit, y compris la bouteille de chĂąteauneuf qu’est venue en supplĂ©ment. Combien ? Dis un chiffre. Vas-y, dis un chiffre. – À mon avis, vous en avez eu pour une bouclette
 – Dis un chiffre. – Je sais pas. Deux-trois cents francs
 – Deux-trois cents francs, tu dis ? – À ce prix-lĂ , j’estime que ce ne serait pas encore trĂšs cher. – Ben, t’iras te rhabiller avec tes deux-trois cents francs
 Je vais te le dire, moi, ce qu’on a payĂ©, je vais te le dire cent francs ! – Cent francs ? – Cent francs par personne ! Cent francs, pas un centime de plus. J’ai gardĂ© la facture. Quand tu viendras Ă  la maison, je te la montrerai. Cent francs ! – Tain ! – Je te l’avais dit, c’est incroyable. Cent francs. Cent balles, si tu prĂ©fĂšres. Avec cent balles, tu fais rien par ici. – Tain ! – Incroyable. Oui. À ValrĂ©as, on mange bien pour pas cher, c’est ça la vĂ©ritĂ©. – Tain
 – Remarque, faut connaĂźtre. Nous, on sort avec les gens du pays. Y connaissent, forcĂ©ment. Et y sont connus. Parce qu’il faut pas se leurrer, si tu connais pas, tu trouves pas. C’est des adresses, ça. C’est en dehors des guides et tout ça. Pas pour les touristes. D’ailleurs, y z’aiment pas les touristes. Si t’es avec quelqu’un du pays, y font pas la diffĂ©rence. Mais ne te pointe pas lĂ -bas en touriste, y z’aiment pas. Incroyable, je te dis. Incroyable. J’avais jamais vu ça. – Tain
 – Je te l’avais dit Incroyable. J’en suis mĂȘme pas encore revenu. – Tain
 – T’en reviens pas non plus, hein ! – Tain, non
 – Je te l’avais dit. Je te l’avais dit ou je te l’avais pas dit ? – Tu me l’avais dit, je reconnais. – Tu vois, je t’ai pas menti. – Tain
 Je suis sous le choc » Copyright Editions Gallimard, 2009 Le tout – 26 inĂ©dits – a pour titre Petit Eloge de la vie de tous les Ă  lire en Folio Ă  2 €.A tous sauf les bandits & cie tenez le bon bout, encore et toujours
 nouvelle lectures buissonniĂšres Franz Bartelt Partager Contribuer Postez votre avis Pour soutenir le travail de toute une rĂ©daction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dĂ©pĂŽt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicitĂ© personnalisĂ©e. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rĂ©daction et l'ensemble des mĂ©tiers de TĂ©lĂ©rama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complĂšte, un suivi de l'actualitĂ© culturelle, des enquĂȘtes, des entretiens, des reportages, des vidĂ©os, des services, des Ă©vĂšnements... QualitĂ©, fiabilitĂ© et indĂ©pendance en sont les maĂźtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidĂ©litĂ© de nos abonnĂ©s est essentiel. Nous vous invitons Ă  rejoindre Ă  votre tour cette communautĂ© en vous abonnant Ă  TĂ©lĂ©rama. Merci, et Ă  bientĂŽt. S’abonner FR EnglishDeutschFrançaisEspañolPortuguĂȘsItalianoRomĂąnNederlandsLatinaDanskSvenskaNorskMagyarBahasa IndonesiaTĂŒrkçeSuomiLatvianLithuaniančeskĂœŃ€ŃƒŃŃĐșĐžĐčбългарсĐșĐžŰ§Ù„ŰčŰ±ŰšÙŠŰ©Unknown Self publishing Se connecter Ă  Yumpu News Se connecter Ă  YUMPU Publishing CLOSE TRY ADFREE Self publishing Produits News Publication Pricing Se connecter Ă  Yumpu News Se connecter Ă  YUMPU Publishing ‱ Views Share Embed Flag la boutique aux chocolats - ValrĂ©as la boutique aux chocolats - ValrĂ©as SHOW MORE SHOW LESS ePAPER READ DOWNLOAD ePAPER TAGS juin printemps renseignements maire samedi dimanche projet patrimoine ainsi avril boutique chocolats You also want an ePaper? Increase the reach of your titles YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves. START NOW More documents Similar magazines Info ValrĂ©as leJOURNAL 25 Ă©tĂ© 2010 29 printemps 2011 14,5 budget 2011 millions d’euros eSPaCe loiSirS pourValrĂ©as CinĂ©ma Skate-Park VidĂ©oProteCtion Voirie numĂ©ro numĂ©roPage 2 ValrĂ©as le journal ‱ printeMps 2Page 6 ValrĂ©as le journal ‱ printeMps 2Page 10 actualitĂ©s le 10 fĂ©vrier 2011, lePage 14 Ă  venir Social Les JournĂ©es de laPage 18 opposition Cette rubrique est consa Delete template? Are you sure you want to delete your template? Save as template? Title Description no error Produits FREE adFREE WEBKiosk APPKiosk PROKiosk Ressources Blog API Aide & Support Statut Entreprises Nous contacter CarriĂšre CG CONDITIONS GÉNÉRALES Politique de confidentialitĂ© Politique en matiĂšre de cookies Imprint Terms of service Privacy policy Cookie policy Imprint Change language Made with love in Switzerland © 2022 all rights reserved Les Nuits de l’Enclave Ă  ValrĂ©as, Grillon, Richerenches et Visan, du 8 au 26 juillet ‱ 8 juillet 2015⇒26 juillet 2015 ‱ Dans le Vaucluse, il n’y a pas que le Festival d’Avignon. Il y a aussi le Festival des Nuits de l’Enclave, qui en est aujourd’hui Ă  sa 50e Ă©dition, Ă  ValrĂ©as, Grillon, Richerenches et Visan. La programmation théùtrale y est riche et prometteuse Gilbert Barba, directeur artistique du Festival, transpose Dom Juan de MoliĂšre au XXe siĂšcle ; la Cie Mise en scĂšne propose Bon AppĂ©tit ; dans Instants cueillis au fil des nuits, la Cie La Pierre Blanche parcourt l’histoire de ce festival et de ceux qui l’ont vĂ©cu ; le jeune public est aussi conviĂ© avec Mot Mot de la Cie Éclats de scĂšnes ; les TrĂ©teaux de France nous proposent le cĂ©lĂšbre rĂ©cit Le faiseur d’HonorĂ© de Balzac mis sous forme théùtrale par Robin Renucci ; la Cie Eclats de ScĂšnes joue Bidoch’Market de Michel Bellier ; la Cie Triple AAA crĂ©e La TrĂšs lamentable comĂ©die adaptĂ©e du Songe d’une nuit d’étĂ© de Shakespeare ; la Cie Studio Monstre donne sa vision du cĂ©lĂšbre roman Les MisĂ©rables de Victor Hugo ; la Cie Théùtre du Rond Point met en scĂšne une usine de cartonnage de ValrĂ©as pendant la seconde guerre mondiale ; en clĂŽture, la Cie Les Nouveaux Nez propose un duel au fĂ©minin, qui fait voler en Ă©clat rires et notes de musique. ALICE LAY Juin 2015 Les Nuits de l’Enclave du 8 au 26 juillet ValrĂ©as, Grillon, Richerenches, Visan 04 90 28 12 51 Photo Bon AppĂ©tit, Cie Mises en ScĂšne, juillet 2012 © Delphine Michelangeli Le cauchemar amĂ©ricain Ghost Song », nouveau film de Nicolas Peduzzi, projetĂ© Ă  Marseille en prĂ©sence du rĂ©alisateur Azuro Wrz -Avec Mathieu RozĂ©, Florence Loiret Caille et Yannick Choirat

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